Est-ce que ça vous arrive de vivre une émotion désagréable et vouloir que ça arrête sans savoir quoi faire d’autre que de la refouler? Vous aimeriez baisser l’intensité de certaines émotions pour retrouver votre calme, vous êtes au bon endroit. Dans la vidéo, je partage avec vous ce que je fais à chaque fois que j’écoute Forest Gump au moment où Forest apprend qu’il a un fils. Cette scène est tellement belle et elle me fait pleurer à chaque fois.
Je ne saurais dire exactement quand s’est fait la connexion entre nourriture et réconfort, mais je me souviens du réconfort que je ressentais le soir venu en mangeant ma toast au beurre de pinottes et cassonade.
En lisant une publication sur une de mes communautés Facebook, mon cœur était empli de compassion et d’admiration. Cette jeune maman partageait le sentiment d’être embrouillé, ne sachant pas quoi faire pour être, entre autres, plus bienveillante avec ses enfants. Ça m’a touché parce que je me vois en elle. Je me rappelle ce genre de brouillard mental qui voilait mon regard du chemin vers plus de paix intérieure.
Le temps d’une journée, j’ai fait une expérience. J’avais l’intuition que ralentir mes gestes et m’immerger dans la douceur, changerais mon ressenti intérieur. J’ai eu cette idée en observant une très bonne amie qui représente pour moi la douceur incarnée. Sa présence et son regard sont apaisants. J’ai remarqué ses gestes posé et conscient. Est né l’idée de ralentir mes gestes pour vivre cette douceur intérieure qui me manque.
J’ai observé qu’à l’adolescence, Benjamin et Léo se sont en quelque sorte spécialisés. De tous les intérêts qu’ils ont développés au fil des années, ils ont approfondi ceux qui les passionnaient le plus. Benjamin a acquis beaucoup d’expérience en programmation et a fait beaucoup de recherche et d’expérimentation tout au long de ses apprentissages. C’est comme ça qu’il a par la bande approfondi certains outils nécessaires à l’étude de la programmation et à la communication, l’anglais, les mathématiques et le français.
Je me souviens de mon désarroi quand Benjamin est revenu à la maison quelques semaines après avoir commencé les sciences de la nature au cégep Ste-Foy. Cette journée-là, le professeur de physique avait expliqué aux élèves que le premier examen allait durer 30 minutes et que le but de tous les examens dans son cours était qu’au moins 20% ne finissent pas leur examen. Que c’était sa définition d’un bon examen !
Je pense que parce qu’ils ne sont pas tannés de l’école comme moi je l’étais à leur âge, ils sont des élèves plus attentifs que la moyenne. Je me souviens qu’un jour j’ai pris conscience que Benjamin et Léo posaient beaucoup de questions aux professeurs pendant les cours. Je suis certaine que les professeurs appréciaient, mais ma pensée a été ailleurs. Avec la fréquentation du milieu scolaire, en plus de s’habituer à l’ennui, il y a souvent cette conformité à certains comportements qui prennent tout leur sens dans le milieu scolaire, mais pas ailleurs.
Benjamin explique qu’il apprit à programmer en voulant créer son propre jeu vidéo avec Game Maker. Il dit qu’il a appris à programmer (vers l’âge de 9 ans) en ne percevant pas que c’était quelque chose de compliqué à apprendre ou que c’était stressant. C’est une prise de conscience qu’il a fait suite à son intégration dans le milieu scolaire. Il a pris conscience que dans le milieu scolaire, les professeurs et les élèves perçoivent l’apprentissage de la programmation comme quelque chose de compliqué et de stressant.
Au début de l’année on m’a approché pour offrir à mes garçons l’opportunité d’écrire un article sur leur parcours pour le journal de l’AQED (Association Québécoise pour l’Éducation à Domicile). Après avoir jasé avec Benjamin et Léo je me suis rendu compte qu’ils avaient de l’ouverture, mais avec tous les travaux scolaires, ils hésitaient à prendre cet engagement.
Ça fait vraiment longtemps, la première fois où j’ai entendu parler de EFT. Je me souviens ressentir un mélange de trop bizarre et intéressant en regardant les gens tapoter sur leur visage. Et passer à autre chose.
C’est tout de même curieux qu’on parte à la recherche de quelque chose qu’on ne connait pas. Ça va à l’encontre de notre instinct de protection que de marcher en dehors des sentiers battus et sécurisants. C’est tout de même ce qu’on fait. Toi et moi.
On sort courageusement des sentiers battus pour offrir à nos enfants un environnement et des relations différentes de ce qu'on a vécu et que la société semble valoriser.
Plusieurs expressions pour décrire comment on se sent lorsque nos enfants appuient sur un de nos boutons.
Est-ce qu’il y a des limites de bonbons d’Halloween que les enfants peuvent manger chez toi?
On peut observer plus facilement le processus naturel des enfants concernant les jeux vidéo lorsqu'on vit une relation basée sur la confiance et le respect avec eux.
Remettre mes jugements et mes propres peurs en question a été nécessaire pour m’assurer d’accompagner mes enfants dans une relation de confiance, de respect et de bienveillance.
La peur est une émotion tellement désagréable. La preuve est qu'on fait tout en notre possible pour l’éviter.
Les mamans poules, sur-protectrices, c’est souvent mal vu. On le lit dans les médias et dans le regard des gens qui trouvent qu’on en fait trop. Le pire, c’est notre propre jugement (Je suis sur-protectrice, mais je ne peut pas m'en empêcher. Je suis donc une mauvaise mère.) qui nous empêche d’avoir le recul nécessaire pour transformer ce réflexe.
Quand nos enfants se querellent, on le prend personnel. Pourquoi? Parce que ça nous fait vivre des émotions comme la honte de ne pas être une bonne mère parce qu’on ne réussit pas à avoir des enfants qui s’entendent toujours bien. Leurs disputes nous font vivre des émotions. Donc, ça nous appartient et ça n’a rien à voir avec eux.
À la question, "Que voulez-vous pour vos enfants?" Majoritairement, on répond: “Qu’ils soient heureux.”
Les émotions font parties du vécu humain et permettent de vivre du bonheur. On peut vivre une vie satisfaisante quand on est en mesure de qualifier notre expérience en se basant sur les émotions qu’on vit. Sans émotions, le monde est beige et goûte la vanille.
On fait un grand saut hors de notre zone de confort lorsque l’on cesse d’utiliser les punitions. Inconfortable et sans aucune garantie, c’est insécurisant. Cette même insécurité, qui naît, dans un milieu d’autorité et de punitions (méchant cercle vicieux!).
Les punitions ont été un gros morceau à laisser-aller. En grande partie parce que je croyais que j’étais une bonne mère en utilisant les punitions. Donc, j’avais peur d’être une mauvaise mère en laissant aller les punitions. Malgré mes peurs, utiliser les punitions me rendait inconfortable.
C’est quand les enfants sont tout jeunes qu’on en a le plus de besoins et que pourtant on le fait le moins (okay, il y a plusieurs choses qui entrent dans cette catégorie, mais c’est de méditation qu’il est question ici).
En faisant un peu de recherche sur Internet, j’ai compris que moi et Jean-Paul ont a la même vision de l’enfer. L’enfer est les pensées de jugement qu’on croit venir des autres sur notre personne.
Tu n’y crois pas. Je n’y croyais pas non plus. Avant. Avant que je me donne la permission de laisser aller mes peurs irrationnelles (qu’est-ce que les autres vont dire? - si je ne trouve rien?), mes fausses croyances (je ne suis pas spéciale).
La sens-tu? Cette envie, ce besoin bien enfoui, cette vérité qui veut juste être entendue? Même si on n’y porte pas attention, elle est bien là.
Il pleure, fort! Il crie, il se pitche par terre ou il s’accroche à nous.
Où est passé mon bébé si facile à consoler?
Nos rêves prennent forme dans cet espace de liberté et d’imaginaire où toute chose est créé avec espoir.
As-tu accès à cet espace de création en toi? As-tu la liberté de rêver? D’imaginer ce que pourrait être ta meilleure vie? Que désires-tu vivre, ressentir dans ta vie au quotidien?
C’est une des choses les plus difficiles à faire, s’aimer. Pourtant on y excelle quand il s’agit d’aimer nos enfants. On le fait naturellement, instinctivement, et ce, depuis qu’on a découvert ce petit être bien niché au creux de notre ventre.
J’adore attraper au vol des idées comme celle que je partage dans la vidéo ci-dessous. On a tous besoin d’image mentale pour nous faciliter la vie et quand il s’agit de se respecter dans nos choix en dehors de la boîte, c’est précieux de comprendre à quel point on a le droit de ne pas se laisser faire.