Bienveillance & punitions 1ère partie
Cette vidéo est la première d’une série de trois sur les punitions.
Les punitions ont été un gros morceau à laisser-aller. En grande partie parce que je croyais que j’étais une bonne mère en utilisant les punitions. Donc, j’avais peur d’être une mauvaise mère en laissant aller les punitions.
Malgré mes peurs, utiliser les punitions me rendait inconfortable.
Je voulais des relations avec mes garçons basées sur le respect mutuel. De plus, c'était important pour moi que mes enfants se sentent aimés de ma part. Leurs larmes de douleur quand je les punissais m’indiquaient le contraire. Ils ne se sentaient pas aimés ni respectés.
Pour me rassurer, je me disais qu'ils devaient comprendre qu'ils n'ont pas le droit de tout faire dans la vie!
J’ai poussé ma réflexion au-delà de mes peurs et mes croyances. Je me demandais, par les punitions - est-ce que mes enfants apprennent réellement ce qu'ils doivent faire et ne pas faire? Apprennent-ils plutôt à me détester? À essayer d'éviter de me fâcher parce qu'il m'aime ou PIRE, parce qu'ils ont peur de moi?
Je voyais dans leurs regards, colère, confusion et peur. Pas de compréhension.
Alfie Kohn m'a ouvert les yeux et j'ai découvert les effets (que je ne voulais pas) des punitions sur mes enfants.
Julie xo
Déjà dans mon enfance je savais intuitivement que la violence faite aux enfants et pas seulement celle qui laisse des traces sur le corps avait un impact négatif, et ce tout au long de la vie. Cette violence, acceptable pour une grande partie de la population, que j’ai vécue dans mon enfance a fait en sorte que j’avais une très faible estime de moi-même, que j’avais tendance à broyer des idées noires et que j’avais des croyances sur moi-même, sur mes capacités, sur ma valeur et tout, tout, tout, très négatives. J’étais loin de me douter qu’un jour la science allait prouver ce qu’intuitivement j’avais compris depuis longtemps.