Mon amie va mal - développer notre bienveillance grâce à des modèles bienveillants
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Mon amie va mal. Cette personne très chère à mon coeur vient de m’écrire que lorsqu’elle se sent mal, qu’elle se sent jugée, elle pense à moi. Elle m’écrit que ça l’aide et que ma bienveillance irradie même quand je ne suis pas là.
Je tiens à préciser en premier que ça me touche très particulièrement. Je sais aussi que je ne suis qu’une inspiration de quelque chose qu’elle possède déjà, un miroir de son propre reflet. Je le sais parce que c’est ce qui s’est passé pour moi. Quand j’allais mal, je n’étais pas capable d’être bienveillante et douce envers moi-même. Je me jugeais tellement!
Répandre la bonne nouvelle
Ça me motive à continuer de partager toute cette douceur présente en moi autant dans mes relations, avec mes enfants, avec moi-même et celle qui me demande plus de travail, avec mon amoureux. Aussi avec toutes ces personnes avec lesquelles cette bienveillance résonne en eux à travers mes écrits, les réseaux sociaux, mon blogue et plus récemment, les t-shirts bienveillants que j’ai créés (célébration!!!).
Photo by Nathan Dumlao on Unsplash
Les mots de mon amie me motivent. Ils confirment que c’est puissant quand les gens partagent ce qui est authentiquement dans leur coeur, sans le filtre de la peur du jugement. Partager, sans me juger, sans avoir peur qu’on me prenne pour une illuminée, une folle qui ne vit pas la vraie vie, une idéaliste qui scrap ses enfants, ça me parle. Ces jugements ont déjà été les miens et ils me retenaient, mais les mots de mon amie me confirme ceci, j’ai le droit d’exprimer cette bienveillance que je vis avec mes enfants parce que j’existe et je souhaite voir plus de bienveillance dans le monde. Si les mots que j’écris, les paroles que je dis peuvent inspirer des parents à être plus doux dans leur relation avec leurs enfants, inspirer juste une maman, c’est magique!
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Amitiés bienveillantes et douces
Mon amie ressent de la bienveillance, de l’acceptation de soi quand elle pense à moi. Je crois que c’est en partie dû parce que j’accepte et j’aime cette amie avec toute la bienveillance dont je suis capable. Il y a un profond respect de la sensibilité de chacune. On porte en nous l’intention de faire en sorte que l’autre se sente en sécurité avec nos propos quitte à clarifier et à entendre le vécu de l’autre pour ressentir l’empathie nécessaire à faire évolué nos propres pensées, notre relation et guérir nos cœurs.
Même si je ressens toute la puissance de s’inspirer de figures bienveillantes pour se donner le droit d’être bienveillante envers nous-mêmes, ce que j’ai fait avec la déesse bouddhiste Kuan Yin, je sais que mon amie va chercher à travers moi quelque chose que son coeur a déjà, mais que son cerveau et ses croyances limitantes ne peuvent pas lui permettre totalement...pour l’instant. On a besoin de ressentir cette douceur provenant de l’extérieur pour se l’approprier, la faire sienne. Et les personnes qui sont douces avec elles-mêmes sont plutôt rares et c’est pour cette raison que j’avais reconnu en Kuan Yin une source d’inspiration.
Je comprends aussi tout l’aspect qui résonne encore plus fort quand la source de notre inspiration de bienveillance et d’amour inconditionnel est une personne vivante qu’on côtoie assez pour avoir une vision plus authentique de ce qu’est être douce et bienveillante envers soi-même. On est présente dans cette relation à travers les beaux moments et ceux emplis de confusion émotionnelle. Ce sont des modèles plus atteignables que Kuan Yin parce qu’ils vivent une réalité qui ressemble à la nôtre.
Connaissez-vous une personne comme ça?
Mon amie va mal
Je ne force pas mon amie à faire des choses pour qu’elle aille mieux pour mon propre bénéfice.
Quand une personne qu’on aime se sent mal, c’est facile de tomber dans les inquiétudes, le cerveau a des connexions à cet effet et encore plus pour certains cerveaux qui ont vécu des traumatismes, des micro-agressions et des violences. Une partie de moi veut que mon amie se sente mieux parce que son état me fait ressentir du stress sous la forme d’inquiétudes. Allô, madame anxiété!
Je veux aussi qu’elle se sente mieux parce que je sais ce que c’est de vivre les émotions désagréables qui prennent toute la place et créer un chaos dans notre esprit en nous privant de paix intérieure. Mais je choisis de mettre de côté mon besoin qu’elle aille mieux et je choisis d’être disponible et à l’écoute de ce qu’elle a réellement besoin.
La plupart du temps, on a juste besoin de sentir qu’une personne qu’on apprécie est là pour nous sans nous juger. On n’a pas besoin de conseils, mais plutôt de se sentir accepté comme on est et où on est, dans ce chaos d’émotions lourdes et désagréables.
Comme pour mon amie, ressentir de la douceur au milieu d’une tempête émotionnelle est très puissant, que ce soit inspiré par une personne bienveillante qu’on côtoie ou par la bienveillance déjà présente dans notre coeur. Même si mon amie n’en est pas encore consciente, elle est en train de créer et de renforcer des réseaux neurologiques qui vont lui permettre d’atteindre cet état de douceur plus rapidement dans l’avenir et avec plus d’intensité au fur et à mesure qu’elle en fait l’expérience.
Quand tout va mal, quelle est votre source de lumière à travers la noirceur de la nuit?
Note
Être bienveillante envers soi-même c’est s’aimer. C’est l’action de s’aimer.
Julie xo
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