⎨SÉANCE PHOTO⎬mon corps est dodu
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Ma première impression lorsque j’ai regardé cette photo a été; mes fesses sont dodues. Cette impression était accompagnée d’un mouvement intérieur, une indécision quant au positif ou négatif de ce fait. Avant je n’aurais jamais affiché une photo comme ça parce qu’elle m’aurait fait ressentir l’énergie de la honte. Avoir honte de mon corps est un sentiment trop souvent ressenti pour moi et pour beaucoup de femmes.
En regardant la photo, je ne ressens pas de honte et c’est un changement qui est le bienvenu. La honte est sur l’échelle de vibration des émotions, une des émotions les plus lentes, les plus basses. Avec les lectures que j’ai faites, les émotions plus basses font vivre un stress à notre corps. Et comme le stress, surtout celui qui est chronique, favorise la maladie, je cherche à l’éviter.
Lorsqu’une pensée ou une émotion, telle que la peur, déclenche cette cascade hormonale, l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien s’active, incitant le système nerveux sympathique à se mettre en mode accélération, ce qui accroit les niveaux de cortisol et d’adrénaline du corps. Avec le temps, ces hormones de stress peuvent se transformer en symptômes physiques, prédisposant ainsi le corps à différentes maladies.
- Lissa Rankin, Au de là de la médecine, la maladie
Pendant longtemps, j’ai désiré aimer plus mon corps pour éviter le stress dû à une relation toxique avec mon corps. J’ai vécu une enfance et une adolescence haute en stress émotif et le moindre stress m’affecte considérablement. Je suis une personne sensible, ce qui peut-être un beau cadeau de la vie, mais aussi un fardeau quand il est question de stress. Je le ressens dans mon corps et dans mes émotions. Je me sens plus vulnérable au stress et comme je ne veux pas être malade, je fais des lectures et j’expérimente pour réduire mon niveau de stress.
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La question importante, est-ce que la peur de la maladie va m’aider dans mon intention d’aimer plus mon corps? Je sentais que ça serait plutôt le contraire.
À un certain moment de ma vie, confirmé par mes lectures de ce qu’écrit et partage Anita Moorjani, j’ai compris que la peur est une motivation qui nous maintient dans une énergie basse. Pas question de tomber dans le cercle vicieux d’avoir peur que la peur me fasse vivre du stress. Le chemin favorisant une perception positive de mon corps était ailleurs, mais où?
J’ai lu Anita Moorjani à un moment où j’avais déjà entrepris de déraciner plusieurs croyances et perceptions envers mon corps (avec le EFT) me maintenant dans une énergie défavorisant mon bienêtre.
Écouter mon élan intérieur
J’ai écouté mon besoin de ralentir et de vivre plus de lenteur entre autres à travers le hygge, et une certaine douceur s’est installée dans mon quotidien. Tranquillement, je me suis éloigné de la peur et j’ai appris à m’offrir le respect de qui je suis. J’ai arrêté de vouloir changer pour répondre aux normes véhiculées par la société qui était présente en moi. Les moments où je ressens de la pression pour changer qui je suis, je choisis de plus en plus souvent d’être douce envers moi-même.
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J’ai trouvé de la douceur aussi dans les réseaux sociaux, Instagram plus en particulier. Je suis abonné à plusieurs comptes de bodypositivity et de femmes offrant une belle diversité corporelle. Ça me fait tellement du bien de voir ces femmes, certaines me ressemblent, d’autre moins, mais elles ont tous en commun de partager leurs vraies vies et leurs vrais corps. Le manque de femmes avec des rondeurs dans les médias favorisait une croyance en moi; je n’ai pas le droit de vivre une belle vie parce que je suis dodu. Voir ses corps tout en rondeur sur mon fil Instagram normalise ce type de silhouette et me donne la permission d’aimer avec toute la douceur de ce sentiment mon corps.
Pendant cette séance photo, l’espace de quelques minutes, mon corps est le centre de l’attention. On veut sa position favorable à de belles images. Mon niveau de stress devant la caméra a grandement diminué au fil des années de transformation spirituelle. Mon regard est beaucoup plus positif lorsque je parcours la galerie d’image de cette séance photo avec Laurie.
Ce n’est pas la séance photo qui transforme mon regard, il y a eu une transformation avant cette journée. Il n’en reste moins que voir ces magnifiques images où la nature est très présente me fait du bien. Enracine plus profondément en moi la bienveillance que j’éprouve envers mon corps.
J’ai choisi la nature comme scène et j’ai choisi cette jupe qui me faisait vivre de la joie. Je suis consciente que ces éléments, en plus que la photographe est ma belle-sœur que j’aime beaucoup, m’ont permis de m’entourer de sécurité et de réconfort.
Mon intention
Mon but maintenant est de me sentir bien dans mon corps. Je n’ai pas d’objectif qui se qualifie en kilogramme, mais bien une intention au niveau du ressenti. Comment j’ai envie de me sentir dans mon corps. Vu que j’ai parfois des malaises gastro-intestinaux, le SIBO pour être plus précise, je continue d’expérimenter au niveau de l’alimentation et des suppléments pour m’apporter plus de bienêtre. Dit plus simplement, quand j’ai le ventre gonflé et tendu comme une balloune je me sens mal.
J’ai aussi une intention de plaisir. Je veux m’amuser en portant des vêtements qui réveillent en moi des parcelles de joie. Je veux redécouvrir le mouvement dans des moments simples, une marche en forêt, patiner en famille.
Je le sens au plus profond de moi, le chemin vers tomber en amour avec ma vie passe par aimer inconditionnellement mon corps.
Julie xo
En scrollant sur TikTok un soir, je vois un extrait du documentaire The Earting movie: la science remarquable de la mise à terre. Ma curiosité piquée, je fouille sur YouTube pour constater qu’il est disponible en totalité sur la plateforme.