Moments difficiles alors que je suis supposé être heureuse
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Je me sens bof en ce moment. Je suis consciente que je ressens plus de pression qu’en tant normal. On dirait que mon petit nuage de bonheur m’échappe. Le long fleuve tranquille de ma vie est tumultueux ces jours-ci.
C’est contradictoire parce que je me serais attendue à me sentir très heureuse. Le premier dimanche du mois de mai, c’était le Congrès de l’AQED et la conférence que j’ai donnée avec mon mari et mes garçons a été pour moi un moment de pur bonheur. C’était la réalisation de mon intention d’offrir notre témoignage pour permettre aux parents-éducateurs d’être inspirés sur leur propre chemin. Inspirer à créer leur propre recette de sauce à spaghetti ;) Pendant la conférence, je me sentais dans mon élément alors que quelques minutes avant j’étais très nerveuse. Parler en public et être le centre de l’attention a trop souvent été pour moi un signe de danger.
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Après cette journée épuisante et extraordinaire, je m’attendais à être sur un petit nuage de bonheur pour quelques jours. En plus c’était la semaine où le premier épisode de ma série sur les jeunes adultes unschoolers était mise et ligne. Ce projet me passionne au plus haut point, parce que ce sont mes enfants qui en sont le centre et je suis vraiment fière d’eux. Aussi parce que je sais combien c’est important en tant que parent pour faire évoluer notre réflexion de voir des témoignages.
Je ne sais pas où est mon nuage.
Il y a une partie de moi que je n’ai plus envie de cacher. Une partie dont j’avais honte. La partie qui a envie d’être le centre de l’attention et qui a envie de raconter son histoire. Cette partie de moi je le sentais, a brillé ce dimanche-là. C’est en partie dû à cette partie que mon histoire peut inspirer des gens tout en me permettant d’exprimer ma vision et mon parcours.
J’ai toujours aimé vivre des moments de connexion, de symbiose. Avec mes enfants bien entendu, mais aussi avec mes amis et les gens que je rencontre. Quand j’ai une conversation profonde avec quelqu’un, que pendant quelques minutes je vois les couleurs qui l’anime, je ne peux faire autrement que de ressentir de l’amour pour cette personne. Dans ces moments je connecte avec la beauté particulière qui anime cette personne, son l’âme.
C’est un peu ce que j’ai ressenti ce dimanche-là. Je ressentais beaucoup de compassion et une grande connexion avec les gens présents.
La semaine suivante, mon énergie était basse. Je me sentais lourde et à bout de souffle. Je crois que c’était peut-être le retour du balancier.
En réfléchissant, je me rappelle avoir lu sur les effets de sortir de notre zone de confort. Un genre d’après-coup. Ce que j’ai vécu ce dimanche-là avec ma communauté qui me tient à coeur m’a fait vivre un high. Une journée où j’ai vibré une énergie d’amour et de joie. Une énergie légère et blissful. C’est maintenant le retour vers des vibrations plus basses pour tenter de retrouver un certain équilibre. Jusqu’au prochain moment où j’agrandirai l’étendue de ma zone de confort. Un grand pas en avant, un petit pas en arrière et ainsi de suite.
J’ai besoin de tranquillité et de temps. J’ai besoin de nature et de m’aimer assez pour ne pas juger ce que je ressens.
Julie xo
J’en ai essayé des affaires dans ma vie pour me sentir mieux dans mon corps et dans ma tête. Parfois il y a des trucs que j’aurais dû lâcher plus tôt, parce que dans le fond ça ne fonctionnait pas, mais je ne le savais pas! Comment fait-on pour savoir que la nouvelle chose qu’on essaie, la nouvelle chose qu’on a lue fonctionne pour nous? Est-ce qu’on se sent vraiment mieux ou c’est temporaire?